C'est l'information principale à retenir au sortir de la conférence de presse qu'à organisé le mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (Manidem )ce mardi 17 juillet en son siège à Douala.

A l'annonce de cette conférence de presse, les hommes et femmes de média de la ville de Douala se sont empressés pour rallier la permanence du parti Manidem afin d'écouter son président Anicet Ekane. En cette période presqu'entièrement dévouée aux déclarations de candidature à la présidentielle, les journalistes se doutaient bien que le Manidem allait suivre la direction du vent, ô que non.

Anicet Ekane les a pris à contre pied et a plutôt déclaré que le Manidem ne présentera pas de candidat à l'élection présidentielle d'octobre 2018 au Cameroun mais par contre, reste présent sur la scène politique nationale tout au long de cette période . En lieu et place d'une candidature, et En tant que parti historique, le Manidem propose un programme de gouvernance en quinze points qui ferait qu'il se rallie à un candidat qui saurait adopter ou épouser ce programme.

Anicet Ekane refuse d'être assimilé à ces nombreux aventuriers politiques qui apparaissent juste sur la scene politique natonale à l'approche d'une élection présidentielle ou alors juste dans des débats télévisés ne présentant pour seul programme que 《Paul biya must go》. Il pense qu'on peut participer à la présidentielle sans être candidat étant donné que les autres candidats sans véritables programmes sont en train "d'organiser" la défaite de l'opposition si on peut appeler celà ainsi car ils sont nombreux qui vont à cette élection pour être second. Ce qui n'est pas le cas du Manidem.

Avec à son actif deux participations aux élections présidentielles au Cameroun le Manidem pense avoir assez de matière pour pouvoir éclairer un parti qui souhaite réellement un changement au Cameroun qui serait bénéfique aux camerounais sans pour autant le brader aux puissances étrangères.